Omezée
Promenade à la découverte de l’ancienne plus petite commune de Belgique
Un peu d’histoire …
Les origines du village demeurent inconnues. Durant le bas Moyen Age et jusque la révolution française, la terre seigneuriale d’Omezée est liégeoise (rattachement au département français de « Sambre et Meuse » en 1796).
Situé à l’écart des grandes voies de communication, le village reste généralement à l’abri des nombreuses exactions commises par les soldats de passage ou en campagne dans la région.
Auteur : Patrick TOUSSAINT
Prix : 3,00 €
Si un essai de fusion avec Surice échoue en 1797, il n’en est pas de même en 1976, date à laquelle Omezée devient une section de l’entité de Philippeville.
La graphie du nom du village a évolué au fil des siècles : ômèzéye et omesees au 13e siècle, homezee et aumezee au 15esiècle, Omezée à partir du 16e siècle.
Les Omezéens sont surnommés les « chwârchaus » ou « écorcheurs d’arbres ». Ce sobriquet évoque le souvenir d’une ancienne profession forestière autrefois répandue sur le territoire de la localité : « écorceur de tan ». Cette activité, qui consistait à arracher l’écorce des chênes pour la vendre aux tanneries, était exercée par des bûcherons dénommés les « écorcheurs d’arbres ».
Dans les années mil neuf cent septante, avec une population souvent inférieure à 50 habitants, Omezée est considérée comme la plus petite commune de Belgique. Actuellement, les 25 maisons du village et de son hameau abritent une soixantaine d’habitants.