Finales du 30e concours d’expression
Côté JARDIN
Câlin, malin, coquin, enfantin… Voilà mon jardin : tout sauf anodin ! Avec une cabane ! Mais pas que… Dans la rosée du matin flâne un lapin, au détour d’un chemin. Là un peu plus loin, on y découvre des coprins tapis dans un coin, voire un bolet châtain. Ou alors quelque vulcains assoupis sur les aiguilles du sapin. Il y a aussi du romarin, un cornouiller sanguin, de l’orpin. En cherchant bien, l’on trouvera sûrement des feuilles de plantain. Du muguet ? Attendons le printemps, pour y dénicher un brin. Avec de la mousse, il y a probablement de quoi faire un joli coussin. Tiens, tiens : des arbres fruitiers nains ! Le sol est encore jonché de pépins…
Le jardin n’est pas seulement une aubaine pour faire pousser des plantes. Il est providentiel pour cultiver un art de vivre. Asile pour espèces menacées, il est un refuge pour soi-même : un havre où se poser, un espace de méditation. Lieu d’ancrage, le jardin offre sans doute une occasion de ralentir.
J’organise mon jardin comme j’organise ma vie ? Ce qui est sûr, c’est qu’il peut constituer un espace de jeu… ou de créativité. Sauvage ? Domestiqué ? Mon jardin est peut-être le reflet de mon caractère. Voire de mes envies ? Secret, d’agrément ou potager, il ne demande qu’une chose : être cultivé... ou pas !
Jardin à la française ou à l'anglaise ? Japonais ou persan ? Nom d’un arrosoir, mon jardin serait-il polyglotte ? Qui sait… Il peut encore être zen, voire écologique. En effet, le jardin est aussi un coin par lequel passe la transition et la mise en place de nouvelles habitudes. Les pistes de réflexion ne manquent pas. Pour y inviter la biodiversité. Bannir ou limiter les produits chimiques. Réduire la consommation d’eau. Réfléchir au choix des arbres à planter et tourner le dos au charme fallacieux d’espèces invasives… Le jardin est donc également le siège de préoccupations plus pragmatiques.
Lieu d’expression, de liberté, le jardin ne déroge pas à la règle de ces endroits qui nous imposent leurs limites. Au-delà de l’enclos de mon jardin commence souvent la liberté d’un autre jardinier ou celle d’un cultivateur voisin…
Alors de quel côté penchera votre plume ? Côté cour ? Ou côté jardin ?
Démarche d’oralité (rebondissant sur une phase d’écriture), Fais-moi un Conte interpelle avant tout ceux qui ont des choses… à dire ; ceux qui auront à cœur de transmettre les idées dont ils débordent et non de proposer une énième interprétation d’un conte existant.
ECHÉANCIER
14 février 2025 : date limite pour l’envoi des textes !
12 (et 13) avril 2025 : phase finale du concours en public
En collaboration avec La Surizée asbl, la Bibliothèque de Philippeville et le comité de la Maison de Village de Surice
Dans le cadre de la Fête des Jardins
https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:8b905b05-cadd-4899-8fb0-9204c42badb9