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L’exposition met en lumière Louise-Marie d’Orléans, figure discrète mais profondément humaine, dont l’engagement a marqué les débuts du royaume de Belgique. À sa mort en 1851, une vive émotion populaire se manifeste, accompagnée de nombreux hommages et projets de monuments, dont peu verront le jour. La statue de Philippeville constitue une exception notable. 

À travers cette œuvre emblématique située sur la place d’Armes, l’exposition retrace le lien entre la Reine et la ville de Philippeville, tout en explorant les controverses et admirations suscitées par le monument. Elle replace également Louise-Marie dans le contexte historique du XIXe siècle belge, et invite à réfléchir à la place des femmes dans l’espace public et à la manière dont les monuments civils façonnent notre mémoire collective.

Le parcours est enrichi par des photographies anciennes, documents d’archives, témoignages, objets commémoratifs (provenant notamment de l’asbl GEPHIL-ESM), ainsi que des œuvres d’art issues des collections de la Province de Namur et du Sénat. Le buste royal de la Reine à Philippeville constitue un point central de cette exploration.

Horaires de visite

• Visites libres : jeudi et vendredi de 9h à 12h, de 13h à 17h, samedi et dimanche de 10h à 12h30 et de à 13h30 à 16h. 
• Visites guidées: tous les jours SUR RESERVATION AU 071/66.23.00 ou contact@tourismephilippeville.be

Accès libre

Avec le Centre culturel et Soralia, la Maison de la Laïcité nous emmène à la découverte de l’exposition Zoos humains. L’invention du sauvage.

Fruit de la collaboration entre la Fondation Lilian Thuram et le Groupe de recherche Achac, l’expo met en lumière l’histoire des zoos humains (ou exhibitions humaines) de 1492 jusqu’au milieu du XXe siècle. Ces exhibitions, souvent liées aux empires coloniaux, présentaient des populations africaines, asiatiques ou amérindiennes au public occidental, les transformant en objets de curiosité et de divertissement. 

Comment ces spectacles ont forgé les stéréotypes, l’imaginaire du « sauvage », et ont participé à la construction du racisme et des discriminations ? Tel est l’objectif de la démarche.

Il s’agit donc d’un outil pour appréhender la façon dont se sont installés les préjugés racistes au temps des grands empires coloniaux. Le racisme est avant tout une construction intellectuelle : l’Histoire nous a conditionnés, de génération en génération, à nous voir avant tout comme Noirs, Blancs, Maghrébins ou Asiatiques.  Au-delà de la réalité historique, l’expo invite à une réflexion sur notre propre héritage intelectuel. Comprendre comment nos préjugés se sont mis en place doit contribuer à les déconstruire...

Du 16.01 au 08.02
Centre culturel de Philippeville - Les Halles
ACCES LIBRE
Visites animées possibles sur demande 071-66.67.78 – 0496-32.97.09